Je mets à jour le traitement, en espérant que chacun passera par ici avant de me poser des questions  (toujours les mêmes questions … snif …) car si les articles précédents peuvent aider à comprendre, ils ne sont pas à jour … l’évolution du traitement est toujours sur le dernier article !

Tout d’abord, comme nous l’avons vu, compte tenu de la difficulté aujourd’hui pour obtenir des solutions à l’eau distillée ( merci l’Europe :(  ), il s’agira de donner en granules que vous ferez fondre dans un peu d’eau et donnerez à la seringue… ne me demandez pas combien de granules, je suis comme vous, larguée … pas d’équivalence connue entre les ml des solutions à l’eau distillée et les granules …. cela peut varier de 3 à 25, 2 fois par jour …  tout dépend des réactions de votre chat, et il y a 4 raisons si ça ne fonctionne pas :

1/ vous n’en donnez pas assez

2/ il y a une infection que vous ne voyez pas (souvent des bouts de racine de dent ou coryza)

3/ une insuffisance rénale grave

4/ trop de cortisone … REFUSEZ LA CORTISONE, RAS LE BOL DE LA CORTISONE, ON NE DONNE PAS DE CORTISONE SUR UN VIRUS !!!!!!!!

Il est préférable de donner plus de granules 2 fois par jour que moins 3 fois par jour. Le virus a besoin d’être “agressé”, et nous avons constaté au fil de l’expérience, que le facteur quantité joue un rôle bien plus important que la fréquence.

Le traitement homéopathique du calicivirus est toujours :

Arum maculatum 5 CH et Baptisia tinctoria 5 CH

Arum maculatum est un anti-inflammatoire puissant des voies respiratoires (de la bouche aux poumons)

Baptisia tinctoria est un anti-inflammatoire puissant des voies digestives (de la bouche aux intestins)

Arum maculatum va soulager l’état des gencives, baptisia tinctoria la langue et les amygdales.

( Voir les articles : Arum maculatum, remède homéopathique du calicivirus ? et Arum Maculatum et Baptisia Tinctoria : contre les gingivites et le calicivirus )

cependant, votre chat est bien atteint, et il continue à avoir des problèmes …

2 cas :

– il a les lèvres et la langue enflées, il fait de l’oedème : APIS MELLIFICA 15 CH

( c’est le venin d’abeille)

– il bave, c’est visqueux, il est tout sale : CROTALUS HORRIDUS 5 CH

(c’est le venin d’un beau serpent … )

Concernant les produits que j’ai conseillé précédemment, il s’agit de compléments alimentaires qui sont bons à prendre par cure, pour aider l’organisme, mais il ne s’agit pas du traitement. Pas la peine de surcharger un chat en crise et le stresser à lui faire avaler des tonnes de produits… déjà soulagez le … ensuite n’en ajoutez pas trop à la fois… il vaut mieux procéder par cure alternée,1 produit à la fois. Quoiqu’il en soit la solution se trouve dans le traitement homéopathique.

Concernant le coryza, tout dépend de la saison et de ses manifestations, il n’y a pas de traitement type. Mais, Pyrogénium 9 CH + Hépar sulfur 15 CH sont la base. 

   Suite à notre mécontentement et nos interrogations, les Laboratoires Boiron m’ont contactée afin de nous aider à trouver des solutions pour nos loulous.

Je ne vais pas m’étendre ici sur ce qui m’a été expliqué concernant les problèmes de législation européenne …  (et donc la polémique que cela pourrait entraîner) qui justifient les modifications de prix et de galéniques opérées par ces laboratoires, mais d’essayer de gérer le problème avec les tubes de granules.

Comme il ne semble pas possible de connaître la correspondance exacte entre 1ml et les granules … il nous est suggéré de prendre un tube de granules, le faire fondre dans 1 litre et de voir …

Sauf qu’il m’a tout de même été précisé, qu’en général et de manière approximative, 5 granules remplacent 50 gouttes …j’ai donc pris un compte-goutte de chez Boiron et me suis aperçue justement que 50 gouttes = 1ml.

Sachant qu’un tube de granules en contient 80, il y a donc 16 fois 5 granules, et donc 16 ml. Donc, finalement sachant qu’il y a à peu près 7,8 fois 16ml pour 125ml … 2,02€ ( prix du tube de granules) x 7,8 = 15,76€ !!!!

Retour donc à la case départ  :( …sauf que je vais essayer quand même, parce qu’on est dans l’approximatif … et que peut être que l’effet sera différent.  Dans ce domaine, l’expérimentation reste indispensable …

J’attends également vos retours, mais par pitié, pour le moment ne me demandez plus combien en donner par jour … je suis comme vous, je ne sais plus, il faut tester et observer, sachant d’une part que les chats de Mickey ont été guéris avec 3 granules matin et soir, et d’autre part que l’efficacité de ces remèdes est démontrée et ne saurait être remise en cause.

A nos granules donc !!!!   

            Je mets donc aujourd’hui à jour mes constatations sur le traitement et le suivi de mon Muscade.

Je récapitule donc,Muscade est soigné par homéopathie depuis 2 ans, et se porte bien. Cet hiver il a cependant rechuté et je n’en venais pas à bout, le voyant souvent plus ou moins avec des rechutes de coryza, et la bouche vraiment pas terrible.

J’ai noté plusieurs choses. Lors de rechute de coryza, l’infection bloque le traitement qui perd très nettement de son efficacité. Il faut donc traiter ce coryza, s’il n’est pas trop virulent avec les remèdes homéopathiques tels que Pyrogénium 9 CH, Hépar sulfur 15 CH et Sambucus nigra 5 CH. On peut y ajouter d’autres remèdes selon les symptômes, tels que ferrum phos, sticta pulmonaria, eupatorium etc. Si le coryza est très coriace, vous pouvez y ajouter un petit antibiotique prescrit par votre vétérinaire, et s’il insiste pour un anti-inflammatoire, accordez lui mais en exigeant un non-stéroïdien.

Je tiens à repréciser ici que je n’ai rien contre les antibiotiques ni contre les anti-inflammatoires, s’ils sont pris très ponctuellement et à bon escient. Ma critique est uniquement adressée à ceux qui les considèrent comme un moyen thérapeutique contre un virus.

Ainsi, Muscade, même dans ses crises, a toujours été capable de s’alimenter : ne jamais cesser le traitement homéopathique contre le calicivirus. Même si vous avez l’impression que vous stagnez, arrêtez le et vous verrez qu’il est efficace …vous le redonnerez immédiatement.

Voulant tout de même aller au-delà et soulager mon chat, j’ai testé sur lui les interférons alpha en injection sous anesthésie. La première injection a semblé l’améliorer, mais la 2nde puis la 3ème l’ont aggravé, Muscade est revenu la bouche en sang et avec un petit coryza.

Ayant poussé les analyses et examens au maximum, Muscade n’avait ni problème osseux, ni dentaire, l’antibiogramme réalisé n’a détecté aucune bactérie, le virus était donc seul à l’origine de cet état.

Dans l’urgence, je lui ai donné 6ml d’Apis mellifica 15 CH et toujours arum maculatum et baptisia tinctoria. Très nette amélioration.

Ce que j’avais commencé à constater se confirme : il existe bien en homéopathie un problème quantitatif, contrairement à la théorie de cette médecine, telle qu’elle est enseignée.

Muscade en ce moment prend donc matin et soir :  6ml d’Apis mel 15 CH, 6 ml de Baptisia Tinctoria 5 CH et 6 ml d’Arum Maculatum 5 CH. Les progrès sont spectaculaires, les effets d’Apis se conjuguent remarquablement bien avec les deux autres remèdes. 

J’insiste bien auprès de ceux qui se découragent, les quantités qu’ils ont donné sont insuffisantes. D’autre part, lorsque le traitement ne fonctionne pas, pensez à bien faire vérifier par votre vétérinaire si votre chat n’a pas une pathologie supplémentaire qui fausse le traitement. Soyez rigoureux dans les diagnostics pour ne pas passer à côté de quelque chose. L’homéopathie peut aider pour le reste, mais il faut déjà déterminer préalablement les causes !!!!

Je recommande par contre à tous ceux qui soignent avec ces remèdes leurs minous, de commencer par des petites quantités, n’oubliez pas que les chats de Mickey ont été guéris avec 1ml 2 fois par jour !  Pourquoi une telle recommandation ? tout simplement parce qu’en homéopathie, l’excès peut provoquer l’effet inverse (pathogénésie) et c’est toujours ce que je crains!   Je vais essayer prochainement de contacter un laboratoire pour avoir un avis sur ces fameuses quantités et la remise en question de ce principe théorique qui veut que l’homéopathie est une médecine “subtile” qu’on ne donne qu’à petites doses … j’avoue en fait, avoir d’excellents résultats sur les chats même très atteints, à condition de l’utiliser à doses “allopathiques” ! Il semblerait donc que les doses infimes soient réservées à la fabrication et la dilution, mais que la prescription peut être non seulement fréquente mais également quantitative.

à bientôt !

On s’y perd de plus en plus sur ce blog, je vais donc réécrire ici le traitement de base lorsque votre vétérinaire a diagnostiqué un calicivirus ou même une belle gingivite à votre minou !

Le matin si possible à jeun :

3ml d’immunyon de catalyons ( oligo-éléments ionisés donc ok pour les reins du chat, ce produit s’achète sur le net ou en magasin bio)

matin et soir :

Arum maculatum 5 CH 3ml + Baptistia Tinctoria 5 CH 3ml

( l’homéopathie s’achète en pharmacie en solution à l’eau distillée, se conserve au frigo une fois ouvert et se secoue avant chaque utilisation)

Si votre chat a du mal à manger : dés de blanc de poulet crus. Ne jamais laisser un chat qui ne s’alimente pas et ne boit pas sans soin. Vous pouvez diluer une cuillère à soupe par jour de nutriplusgel dans l’eau et lui donner à la seringue, c’est le minimum en apports obligatoires, sinon, perfusions chez le vétérinaire. Vous pourrez diminuer les quantités lorsqu’il ira un peu mieux, mais il faut y aller progressivement, et surtout savoir qu’il s’agit d’un traitement qui s’inscrit dans la durée ( Les guérisons constatées par PCR ont eu lieu au bout de 1 an voire 15 mois de traitement sans discontinuer)

Si en plus minou est infecté, a le coryza etc …

contre l’infection ( écoulements jaunes, verdâtres) : Hépar sulfur  15 CH + Pyrogénium 9 CH 3ml de chaque matin et soir

pour le coryza en plus : sambucus nigra 3 CH 

s’il est fiévreux : eupatorium 5 CH 

si s’ajoute une conjonctivite infectieuse : mercurius corrosivus 5 CH

Bien entendu, les compléments alimentaires tels que l’EPP, la spiruline, les échinacées, ne peuvent que lui faire du bien mais ne constituent que des compléments.

Ne pas y adjoindre les PVB et autres complexes. Certains remèdes antidotent d’autres ! Mieux vaut cibler que vouloir couvrir à l’aveugle un peu tout.

Voici quelques mois maintenant que notre Muscade national ne se sort pas d’une récidive en règle de sa maladie. J’en étais au point de lui faire  faire quelques injections d’interféron, au cas où cela voudrait bien fonctionner … mais dans la discussion avec un vétérinaire, celui-ci m’explique que si le traitement homéopathique marche bien sur les autres et ne marche plus sur lui, c’est qu’il y a peut être une composante allergique qu’il faudrait vérifier …

Avec ces jours qui rallongent, Muscade n’étant pas facile à attraper aux heures ouvrables, je me décide à tester cette piste sans attendre de pouvoir vérifier par le biais d’analyses.

Je continue donc son traitement  d’arum et baptisia ( que je ne parviens plus à lui donner qu’une fois par jour …) et j’ajoute une seringue de 3ml de POUMON HISTAMINUM 15 CH.

Dans les 4 jours qui suivent, les rougeurs ont disparu, les aphtes sont quasiment résorbés … Le miracle a encore eu lieu !

A vrai dire, j’ignore, le pourquoi du comment de cette allergie … Je pense que notre ami et correspondant Arnaud-Véto pourra nous expliquer …

Je mettrais donc cet article à jour, mais je voulais publier cette nouvelle sans attendre, compte tenu que certains d’entre vous connaissent cette difficulté !

à bientôt et n’hésitez pas à me tenir au courant !

29 Mai

Voici l’explication du Dr Serge Arnaud que je remercie chaleureusement pour la rapidité de sa réponse.

” Les allergies et maladies auto-immunes sont un peu dans le même phénomène ! Dans une maladie auto-immune l’organisme produit des anti-corps contre certaines cellules de lui même. Il ne les reconnait pas comme les siennes … Dans l’allergie, les anticorps sont produits contre un élément extérieur à l’organisme… Donc, ces 2 maladies sont voisines… L’histamine 15CH bloquent ou neutralise la production d’histamine par l’organisme responsable des symptômes morbides… Le poumon est un émonctoire au même titre que la peau et travaille souvent en souvent en synergie avec la peau (alternance de l’asthme et l’eczéma bien connue chez l’homme!) Pour conclure,dans les affections dentaires du chat, mes confrères spécialistes en odontologie parlent du “complexe gingivo-stomatite chronique du chat” dont l’origine est plurifactorielle et les études récentes suggèrent qu’une réponse immunitaire inadaptée interviendrait dans sa pathogénesie. D’ou l’explication de votre découverte ! “