Au fil du temps, de l’expérience et des rechutes de mon Muscade, atteint d’un calicivirus grave depuis l’âge d’un an et demi, toujours en vie, bien que condamné depuis des années par les vétérinaires, il a maintenant 7 ans, mais comme il fugue quand il va bien, il peut rester sans traitement un bon moment, et je ne parviens jamais à le guérir…bon, il retrouve le chemin de la maison quand ça ne va plus ! Je découvre donc d’autres remèdes et d’autres solutions dont je vais vous faire part.
Préalablement, je tiens cependant à expliquer plusieurs choses :
Le calicivirus et les réactions du chat qui en souffre évoluent chacun de leur côté. Je veux dire par là, qu’un produit peut marcher un certain temps de manière très efficace, puis lors d’une nouvelle crise vous ne saurez pas pourquoi, ça ne fonctionnera plus du tout.
Vous ne savez plus que faire ! et bien il ne faut pas baisser les bras, il faut essayer autre chose ! Il y a dans cette maladie une grande variabilité, une mutabilité dont il faut prendre compte et surtout ne pas baisser les bras. Si ça ne fonctionne pas, il faut chercher d’autres remèdes, jusqu’au moment où ça marche !
Ainsi je vais vous donner ici plusieurs produits, il est inutile de tout donner à la fois, testez, donnez ce qui marche, et ce qui ne marche pas, gardez le pour la prochaine rechute …
Ainsi si j’ai pu parler de certains remèdes comme le PVB affections bucco-pharyngées, ou les mercurius en disant qu’ils ne marchaient pas, je rectifie ici mon erreur, ils marchent, si le chat est dans cette configuration.
Cela nécessite de la patience, de la constance mais aussi de l’observation, vous devenez le prescripteur en fonction des signes que va vous donner le chat.
J’ai recherché ne serait-ce que dans les bouquins d’homéopathie, à la louche il existe une bonne cinquantaine de remèdes qui peuvent être retenus pour cette pathologie … vous voyez le travail !
Bon, alors je vais déjà essayer ici de vous simplifier un peu la vie …
Tout d’abord, le calicivirus, vous le savez comme moi, est un des 3 virus du coryza. Donc déjà plusieurs enseignements :
– il s’agit de virus, donc les antibiotiques ne peuvent constituer une thérapie, juste empêcher ponctuellement une surinfection. Donc, une fois ça va, mais stop … pas la peine de créer des résistances et de déglinguer l’immunité et la flore intestinale du minou.
– Exit également la cortisone, un virus ne se soigne pas en affaiblissant les défenses immunitaires du chat ni en prenant le risque de lui bousiller les reins. La cortisone est donnée non pas à titre thérapeutique, mais en tant qu’anti-inflammatoire, il en existe d’autres, naturels qui peuvent se substituer à elle.
– Le coryza du chat peut s’assimiler à notre grippe, et donc, il ne faut pas hésiter à viser les remèdes anti-grippaux que nous utilisons pour nous, les remèdes naturels, bien sûr… puisqu’il n’existe rien d’autre pour nos grippes, sous réserve de quelques produits qui seraient toxiques spécifiquement pour les chats, telles certaines huiles essentielles à titre d’exemple.
Ainsi, vous avez déjà eu quelques pistes de soins dans mes précédents articles:
Arum Maculatum et Baptisia Tinctoria : contre les gingivites et le calicivirus
Arum maculatum, remède homéopathique du calicivirus ?
Des solutions contre le calicivirus du chat
N’hésitez pas à les relire ainsi que les commentaires et leurs réponses, dans lesquels vous pouvez trouver des réponses à vos questions. De même cliquez sur les liens dans le texte.
Voici donc les nouvelles pistes :
Les remèdes homéopathiques tels que l’oscillococcinum, le paragrippe, Allium cépa composé, le L52 de chez Lehning marchent efficacement contre nos grippes et contre les coryza et calicivirus. J’utilise 1 dose d’oscillococcinum par jour pendant 3 jours ou 6 comprimés de paragrippe, ces deux remèdes se diluent dans l’eau et se donnent à la seringue pour un bon dosage. Si en plus vous sentez le chat pris au niveau respiratoire le L52 se donne à raison de 10 gouttes 3 fois par jour, bien évidemment dilué dans de l’eau à la seringue. Ces produits se trouvent en pharmacie.
Pour les chatons, diviser les doses par deux.
En phytothérapie, la griffe du chat (uncaria tomentosa) à ne pas confondre avec la griffe du diable ou harpagophytum, utilisé pour les douleurs articulaires, le petiveria ou anamu , le lapacho, l’echinacée sont des anti-inflammatoires puissants qui boostent les défenses immunitaires.
Enfin, je teste depuis quelques jours sur Muscade la Gemmothérapie, et je crois voir une nette amélioration avec quelques complexes que je mélange dans de la sève de bouleau bio, comme ce produit ne se garde pas, profitez en pour faire une petite cure ! Mais vous pouvez également les diluer dans de l’eau (pensez à donner à votre chat malade de l’eau en bouteille: l’eau de la source Montcalm, Rosée de la reine, Montroucous ou dans l’aloé vera.
Ces complexes sont :
Bien entendu vous n’êtes pas obligé de mélanger les trois, faites selon vos observations et la description de chaque complexe. Vous pouvez également prendre les macérat-mères seuls… chacun fait ses petits mélanges après.
Il faut savoir que le cassis contenu dans ces complexes est connu pour remplacer la cortisone sans ses effets néfastes. Ainsi, ces complexes soulageront la douleur du chat.
En homéopathie, outre les deux grands remèdes déjà indiqués, si le chat a saigné des gencives et est affaibli, pensez à Phosphorus mais aussi à China rubra.
Dans un prochain article, je repasserais en revue différents remèdes homéopathiques .
Je tiens à vous reparler ici de l’ origano, que beaucoup d’entre vous hésitent à donner. Tout d’abord je tiens à faire mon mea culpa, si le site vendeur a ajouté « administrer par inhalation pour le chat », c’est de ma faute, j’ai voulu avoir des détails à propos de l’huile essentielle d’origan contenue dans le produit, car on dit que cette huile est toxique pour les chats, du coup je les ai stressés et ils ont ajouté cette précision qui n’est qu’une précaution. J’ai posé la question à mon véto naturopathe qui m’a bien précisé qu’on pouvait le donner au chat sur une courte période ( 8 jours maxi). La toxicité est relative, et il ne faut pas se priver d’un produit efficace quand on n’y arrive plus. Bon bien sûr, ne le donner que quand vraiment rien de chez rien ne fonctionne et que ça va mal.
Une amie qui fait de la protection et qui récupère des chatons dans des états épouvantables de coryza et même parfois de typhus, en donne, 3 gouttes (prélevées à la seringue et mélangé à du nutriplus dilué dans de l’eau) … elle a sauvé quantité de chatons grâce à ce produit.
Enfin pour terminer, lorsque votre chat a quelques difficultés à se nourrir, pensez à lui donner du blanc de poulet cru coupé en dés, ça marche pas mal du tout.