Calicivirus : nouvelles observations

 

10238670-apis-mellifica-pastillas-homeopaticas-extracto-de-.jpg            Je mets donc aujourd’hui à jour mes constatations sur le traitement et le suivi de mon Muscade.

 

Je récapitule donc,Muscade est soigné par homéopathie depuis 2 ans, et se porte bien. Cet hiver il a cependant rechuté et je n’en venais pas à bout, le voyant souvent plus ou moins avec des rechutes de coryza, et la bouche vraiment pas terrible.

J’ai noté plusieurs choses. Lors de rechute de coryza, l’infection bloque le traitement qui perd très nettement de son efficacité. Il faut donc traiter ce coryza, s’il n’est pas trop virulent avec les remèdes homéopathiques tels que Pyrogénium 9 CH, Hépar sulfur 15 CH et Sambucus nigra 5 CH. On peut y ajouter d’autres remèdes selon les symptômes, tels que ferrum phos, sticta pulmonaria, eupatorium etc. Si le coryza est très coriace, vous pouvez y ajouter un petit antibiotique prescrit par votre vétérinaire, et s’il insiste pour un anti-inflammatoire, accordez lui mais en exigeant un non-stéroïdien.

 

Je tiens à repréciser ici que je n’ai rien contre les antibiotiques ni contre les anti-inflammatoires, s’ils sont pris très ponctuellement et à bon escient. Ma critique est uniquement adressée à ceux qui les considèrent comme un moyen thérapeutique contre un virus.

Ainsi, Muscade, même dans ses crises, a toujours été capable de s’alimenter : ne jamais cesser le traitement homéopathique contre le calicivirus. Même si vous avez l’impression que vous stagnez, arrêtez le et vous verrez qu’il est efficace …vous le redonnerez immédiatement.

Voulant tout de même aller au-delà et soulager mon chat, j’ai testé sur lui les interférons alpha en injection sous anesthésie. La première injection a semblé l’améliorer, mais la 2nde puis la 3ème l’ont aggravé, Muscade est revenu la bouche en sang et avec un petit coryza.

Ayant poussé les analyses et examens au maximum, Muscade n’avait ni problème osseux, ni dentaire, l’antibiogramme réalisé n’a détecté aucune bactérie, le virus était donc seul à l’origine de cet état.

Dans l’urgence, je lui ai donné 6ml d’Apis mellifica 15 CH et toujours arum maculatum et baptisia tinctoria. Très nette amélioration.

Ce que j’avais commencé à constater se confirme : il existe bien en homéopathie un problème quantitatif, contrairement à la théorie de cette médecine, telle qu’elle est enseignée.

Muscade en ce moment prend donc matin et soir :  6ml d’Apis mel 15 CH, 6 ml de Baptisia Tinctoria 5 CH et 6 ml d’Arum Maculatum 5 CH. Les progrès sont spectaculaires, les effets d’Apis se conjuguent remarquablement bien avec les deux autres remèdes. 

J’insiste bien auprès de ceux qui se découragent, les quantités qu’ils ont donné sont insuffisantes. D’autre part, lorsque le traitement ne fonctionne pas, pensez à bien faire vérifier par votre vétérinaire si votre chat n’a pas une pathologie supplémentaire qui fausse le traitement. Soyez rigoureux dans les diagnostics pour ne pas passer à côté de quelque chose. L’homéopathie peut aider pour le reste, mais il faut déjà déterminer préalablement les causes !!!!

Je recommande par contre à tous ceux qui soignent avec ces remèdes leurs minous, de commencer par des petites quantités, n’oubliez pas que les chats de Mickey ont été guéris avec 1ml 2 fois par jour !  Pourquoi une telle recommandation ? tout simplement parce qu’en homéopathie, l’excès peut provoquer l’effet inverse (pathogénésie) et c’est toujours ce que je crains!   Je vais essayer prochainement de contacter un laboratoire pour avoir un avis sur ces fameuses quantités et la remise en question de ce principe théorique qui veut que l’homéopathie est une médecine “subtile” qu’on ne donne qu’à petites doses … j’avoue en fait, avoir d’excellents résultats sur les chats même très atteints, à condition de l’utiliser à doses “allopathiques” ! Il semblerait donc que les doses infimes soient réservées à la fabrication et la dilution, mais que la prescription peut être non seulement fréquente mais également quantitative.

 

 

à bientôt !