Pathologies du chat : n’oubliez pas les probiotiques !

Eric, lecteur de ce blog, dans un témoignage émouvant me rappelle ici que la base de tout traitement qu’il concerne les voies respiratoires, les problèmes de peau, de digestion, l’état général, etc., c’est avant tout de bien vérifier l’état intestinal de votre petit compagnon. Trop souvent nous l’oublions, et je viens ici réparer cette lacune dans mes protocoles.

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A l’observation, j’ai souvent remarqué que lorsqu’un traitement fait moins d’effet, ou marche mal, c’est souvent qu’il faut “nettoyer” le chat, et l’aider à lui donner une flore intestinale impeccable, qui va l’aider à se défendre.

Car bien entendu, lorsqu’on soigne avec les médecines naturelles, ce n’est pas la maladie la plus importante, c’est le malade. Nous n’avons pas vocation à venir à bout d’une maladie mais à aider le malade à s’en débarrasser … cette nuance est de taille, car contrairement à la médecine allopathique qui va cibler la maladie et s’attaquer à elle, sans tenir compte du malade et en lui infligeant tous les effets secondaires,  nous préférons avec les médecines naturelles, donner au malade les moyens de se défendre lui-même, en soutenant son organisme et en le mettant dans la meilleure forme possible.

Aussi la vérification de selles ( comme de son urine d’ailleurs) est importante, car elle va vous donner des indications précieuses, et vous permettre de changer son alimentation et de la compléter avec quelques produits de base extrêmement importants pour son état général.

Petit rappel d’hygiène alimentaire : le félin est un petit carnivore dans la nature, et sa durée de vie en tant que tel n’excède rarement les 5 ans.  Si vous voulez aider votre compagnon de vie à bien vivre en tant qu’animal domestiqué, il ne faut pas le faire vivre alimentairement comme un animal sauvage carnassier, mais lui donner une nourriture équilibrée, composée dans l’idéal ( vous n’y parviendrez pas d’un seul coup, votre chat doit s’habituer progressivement) :

1/2 de viandes ( de préférence blanche pour préserver les reins : poulet/dinde) ou poisson

1/2 de légumes (de préférence courgettes)

Vous ajouterez en alternance huile d’olive, des paillettes de céréales germées, de levure de bière, etc … des probiotiques.

(Si vous donnez des croquettes en plus pour compléter, veillez à ce qu’elles ne contiennent pas de céréales, et que l’aliment principal soit de la viande et non de la farine de viande, si elles contiennent également des légumes et des fruits, c’est le top… mais ne vous y fiez pas, car il vous faudra ensuite vérifier les taux de calcium et de phosphore qui ne doivent dépasser les 1% en moyenne. Attention également aux taux de vitamine A toujours trop importants. Ainsi les croquettes Acana, Orijen, taste of the Wild etc. ont des taux trop élevés, par contre, les Now, sont à recommander)

Ces probiotiques peuvent se donner au choix selon la forme qui conviendra le mieux à votre chat : poudre, comprimés …

il en existe d’excellents sur le marché … attention, ceux nécessaires pour le chat ne sont pas forcément les nôtres !

Le site du laboratoire Déméter vous explique la nécessité des probiotiques sur la santé de votre animal et vous propose son excellent produit : Biohaarlem, qui se présente en comprimés que vous pouvez faire avaler ou que vous pouvez écraser en poudre ou même diluer avec un peu d’eau et donner à la seringue;  mais vous avez également les produits de chez vitaminor, qui propose en poudre : flore intestinale, pour ne citer qu’eux, il y en a beaucoup sur le marché, mais ce sont ceux que je connais pour les utiliser. Vous pouvez les donner en cure et compléter vos traitements avec, vous constaterez alors qu’ils seront plus efficaces.

Donc, sans hésitation, pour les coryza, calicivirus et autres, et encore plus si le chat qui a été diagnostiqué par le vétérinaire a reçu une injection d’antibiotiques : probiotiques !

Dans un prochain article, je vous parlerais plus en détail de l’alimentation.